Dijon
Dijon est une métropole située à l’ouest du territoire dans la région Bourgogne Franche Comté, plus précisément au sein du département de la Côte d’or, elle est la préfecture administrative de la région et du canton qu'elle habite. Elle est surnommée « Ville aux 100 clochés » en référence aux nombreuses églises et chapelles qui jonchent son agglomération. Elle est située à l’intersection de quatre reliefs dont la vallée de l’Ouche ou les collines de Saint Apollinaire, puis traversée par trois cours d’eau : la rivière de l’Ouche et du Suzon mais aussi le canal de Bourgogne. D’abord Gauloise, Dijon est alors connue sous le nom de Divio, c’est l’un des hauts lieux de la tribu des Lingons, elle est par la suite incorporée dans l’empire romain et urbanisée par ce dernier. Fortifications, marchés, nécropoles, les fortifications dessinent l’apparence de la future reine bourguignonne. Successivement elle connaîtra les assauts et l’occupation de divers envahisseurs : burgondes, arabes ou encore les normands, c’est finalement Clovis qui apposera la moulure franque à Dijon. Quelques siècles plus tard la métropole connaît un essor à l’échelle de celui de son duché, avec la dynastie royale des Valois elle parvient à étendre son influence sur des territoires comme la Suisse, le Luxembourg, le comté de Flandres ou les Pays-Bas, elle finira alors par rejoindre le royaume de France et conversera sa centralisation grâce à la mutation du parlement de Bourgogne de Beaune à Dijon.
Avec l’influence de la couronne, la ville se développe et voit apparaître des facultés, des chapelles, églises mais aussi des places publiques, elle poursuit le projet gallo-romain et offre à Dijon un rayonnement militaire, religieux et administratif. Malgré la révolution et la destruction du patrimoine qu’elle aura engendré, l’évolution matérielle de Dijon continue, le port et le canal de Dijon apparaissent en 1830, permettant ainsi une meilleure commercialisation du Charbon et du fer.
Aujourd’hui elle échafaude l’avenir et diversifie plusieurs sujets comme la question du transport, après son reliment aux grandes voies autoroutières et ferroviaires françaises, c’est maintenant au secteur de l’aviation et des transports en communs locaux de connaître un nouvel essor. Les vélos, tramways mais aussi les bus semblent s’orienter vers un avenir prospère et plus « vert ». En effet Dijon possède ce souhait d’implanter sa métropole dans le long terme et suivre les dogmes du développement durable, pour ce faire des pistes cyclables sont crées, les espaces verts sont agrandis, et le gaz qui est émis des bus prend une allure plus naturelle. Ces actions qui s’accumulent permettent à la ville de gagner la « Marianne d’or de l’environnement » en 2007. Par ailleurs cette récompense reste controversée et certains projets à l’image du développement de l’aéroport commercial semblent obscurcir les horizons verdoyants dijonnais.
Mais quel avenir pour Dijon et sa région ? De nos jours la métropole dorée semble vouloir promouvoir un capital culturel des plus flamboyants. Le tourisme gravite autour de la ville et c’est l’occasion de démontrer le savoir-faire local notamment dans la gastronomie et la viticulture, avec des évènements tels que « la Fête de la vigne » ou la « Foire internationale et gastronomique ». Tout en affichant un patrimoine diversifié mais précieux : architecture, histoire ou encore la culture, les musées fleurissent tout comme les espaces publics comme les cinémas ou les théâtres. En multipliant ses échanges internationaux, la ville tient à se faire connaître en se jumelant à des villes comme York (Ecosse), Skopje (Macédoine), Dallas (USA) ou encore Guimarães (Portugal). Alors Dijon peut elle parvenir à exporter son nom au-delà de sa région et des frontières nationales.
