La nouvelle Zélande est un pays insulaire constitué de 2 grandes îles : North Island / South Island, et de 600 petits îlots. La Nouvelle-Zélande possède une géographie atypique, elle est traversée de bas en haut par les Alpes du Sud, ces dernières peuvent monter jusqu’à 3724 mètres d’altitude avec son point culminant : l’Aoraki. Etat insulaire elle présente une multitude d’archipels, parmi eux les îles Kermadec, les îles Bounty ou encore les Tokelau. On estime que la superficie totale du territoire est équivalent à celle d’états européens comme le Royaume Uni ou la Pologne, cependant sa zone économique exclusive (ses frontières maritimes) est classée septième à l’échelle mondiale. Elle est la partie immergée d’un continent submergé : Zealandia et demeure isolée de ses voisins (Fidji, Tonga, Antarctique et l’Australie).
Habitée par les Maoris aux alentours des années 1000-1300, les européens foulent le territoire néozélandais au XVIIème siècle avec le pavillon britannique. Elle devient officiellement une colonie britannique le 6 février 1840, date qui prendra également le portrait de la fête nationale. En 1907 elle devient un dominion, un état indépendant de l’empire britannique puis du Commonwealth. Le nominatif « Nouvelle-Zélande » provient de la province néerlandaise Zélande, Aotearo est le nom originel de l’île donné par ses premiers habitants, les maoris. Sa géographie diversifiée fait d’elle un décor de cinéma idéal, les décors des trilogies du « Seigneur des Anneaux » et du « Hobbit » tournées par Peter Jackson en sont tirés. En Nouvelle-Zélande, l’anglais est principalement parlé suivi de loin par le Maori, puis la langue des signes.
En 2018, 3% de la population s’exprimait en Maori, mais depuis quelques années son apprentissage connaît un rebond et semble intéresser les nouvelles générations. La Nouvelle-Zélande produit et consomme une grande partie de ses ressources, le gaz et le pétrole sont extraits sur son territoire alors que son électricité est produite par des énergies renouvelables telles que la géothermie, les éoliennes ou la force hydraulique. Préservatrice de son environnement, elle dispose d’une faible empreinte carbone mais reste à la traine dans ses émissions de gaz à effet de serre, notamment dans les grandes agglomérations. Avec des réserves agricoles et forestières elle demeure prospère dans sa consommation. Aujourd’hui la Nouvelle Zélande présente une faune et une flore unique vis-à-vis de ses congénères, les Kiwis, les Wekas (oiseaux), le Possum (rongeur) illustrent parfaitement cette biodiversité. Outre sa production d’énergie, l’agriculture domine le marché.
En plus des ressources mères comme l’orge et le blé on retrouve l’élevage et les produits qui en découlent comme la laine et le foin. L’apiculture et le travail de fruits comme le raisin a connu un certain épanouissement, notamment dans les années 2000. La culture Néo-zélandaise est un mix entre ses racines maoris arrivées sur les îles il y a 700 ans et ses racines britanniques qui colonisèrent le territoire plus tardivement. Dans ses chants, ses arts ou ses croyances locales, le folklore polynésien demeure. La couronne anglaise règne aujourd’hui dans des domaines comme la politique, les institutions, les traditions religieuses comme Noël ou Halloween et le sport national, le rugby.