Dian Wei

Il est un guerrier de l’histoire chinoise, il prend place en ce monde au premier siècle de notre ère. Ses débuts martiaux sont rythmés par des missions d’assassinats au service de divers seigneurs, c’est au cours de ces missions qu’il démontre une adresse et une ingéniosité à toute épreuve. En 191 il se met au service de puissants seigneurs de guerre et généraux tels que Xiahou Dun et affronte le tyran local Dong Zhuo, valeureux il enchaînera les exploits et les victoires sur les champs de bataille, rapidement il se fait remarqué en grand bien, ses succès au combat lui vaudront les faveurs de Cao cao, l’un des seigneurs les plus puissants de la chine antique. 

À son service Dian Wei démontre ce pourquoi on le connaît : sa bravoure légendaire. Lors de la bataille de Puyang en 194, il affrontera les armées de Lü Bu, connu alors comme la plus fine lame de l’empire du milieu. Maniant plus de dix hallebardes à la fois il s’imposera face à des dizaines de soldats, ses actions mêlées au courage de ses hommes offriront la victoire inespérée à Cao cao. Ce dernier rendra hommage à son meilleur homme et le prendra comme garde du corps. Bon mangeur, grand buveur, Dian Wei n’oubliait cependant pas son devoir envers son seigneur, préférant dormir prêt de sa tente plutôt que dans ses quartiers personnels. En 197 Cao cao s’impose contre un seigneur du nom de Zhang Xiu, ce dernier signe sa reddition par un banquet dans sa demeure au château de Wan. Au cours du repas Cao cao enchaîne les provocations notamment en courtisant la tante du vaincu, puis en s’achetant les bonnes faveurs de ses hommes. 

Une dizaine de jours après le banquet, Zhang Xiu méfiant lance alors une attaque nocturne sur le campement de Cao cao, prit de court, ce dernier n’a pas le temps de réagir et ses hommes sont décimés, le seigneur de guerre n’a plus qu’une unique solution, la fuite. Néanmoins son armée semie décimée, nul ne peut couvrir sa retraite.(modifié)

C’est sans compter sur Dian Wei et son commando d’élite, barrant la route aux armées ennemies pour offrir une chance à leur seigneur. Rapidement ils sont submergés et Dian Wei se retrouve seul face à plusieurs centaines de lames. Il ne faiblit pas, chacune de ses hallebardes trouve une cible, les lances et les épées atteignent le guerrier chinois, désœuvré, désarmé, dans un dernier élan il saisit deux soldats dans les plis de ses bras, ces derniers finiront broyés. Cette vision d’horreur décourage ses adversaire et ceux-ci titubent face à la simple idée d’affronter ce démon, Dian Wei se jette alors sur eux, écrasant ceux qu’il peut déchiqueter, un vide se crée entre le démon et ses proies. Les flèches pleuvent, un cri de furie transpercent le ciel, un grondement s’ensuit, le démon est tombé. Nul n’approche sa dépouille, nul ne s’exprime, réside alors un guerrier et les martyrs  qui le suivent dans son tombeau.

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