Le coquelicot

Le coquelicot


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De la famille des Papavéracées, le coquelicot sauvage s’éparpille en éclats vermillon tout au long de l’été. Avec sa silhouette fragile, de 50 cm, tige, le coquelicot n’a ni parfum séduisant, ni nectar, pourtant, les abeilles viennent butiner du matin au soir le pollen de ses nombreuses étamines.

Cette herbe annuelle est originaire du bassin méditerranéen. Dans les champs, ses graines mûrissent bien avant que l’homme n’intervienne. Elles peuvent rester très longtemps en terre avant de germer.

Le paysage agricole a été bouleversé notamment par la lutte chimique, mais aussi par l’introduction de nouvelles cultures d’hiver faisant quasiment disparaître ces fleurs dites nuisibles (toxiques pour le bétail). 

Et si avant tant de peintres, comme par exemple Claude Monet peignait les champs de blé rouges, depuis, c’est plutôt sur les talus que le coquelicot a trouvé refuge.


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Eau : faible

Exposition : soleil

Couleur :  rouge, rose, vert, blanc ou légèrement violet

Gel : (c’est une annuelle, donc elle revient chaque année) 

Sol : peut être basique (pH > 7)


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Au XXe siècle, la belle aux quatre pétales rouge vif a été associée, à l'instar du bleuet au souvenir des soldats tombés lors de la Première Guerre mondiale. 

Ainsi, pour venir en aide aux gueules cassées, une dénommée madame Guérin, avait à l'époque suggéré à Douglas Haig, maréchal britannique, que femmes et enfants sèment des coquelicots dans toutes les régions dévastées de France. Une tradition qui aujourd'hui encore se poursuit.

Dans le langage des fleurs, le coquelicot peut symboliser aussi bien une ardeur timide que l’apaisement ou une inconstance. Sa silhouette gracile qui balance et plie au grès du vent peut aussi symboliser l’hésitation.

Dans le folklore français, les noces de coquelicot symbolisent 8 ans de mariage.


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C'est dès le Néolithique, que le coquelicot fut transporté dans les premières récoltes de céréales.

Jusqu'au XVIe siècle, on le nommait non pas coquelicot, mais « coquerico », du nom donné au coq, à cause de sa couleur écarlate rappelant la crête de ce dernier. 

On le retrouvait jadis dans les ornements funéraires des sépultures égyptiennes. 

Les jeunes feuilles du coquelicot étaient mangées en salade par les Grecs, une habitude longtemps poursuivie en Italie.

Son usage en tant que plante médicinale, bien que moins important qu’autrefois, se perpétue de nos jours. De même que l’emploi de ses graines, ses jeunes feuilles ou ses pétales décoratifs en cuisine et pâtisserie.

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